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Si la personne est malade, nous ne soignons pas la maladie; il y a des médecins pour cela, mais nous recherchons la cause et nous faisons notre maximum pour l'aider à retrouver le bon équilibre!

La peau

Un miracle vivant!

"La cosmétologie débute et se termine avec la peau : notre organe le plus grand qui s’étend sur pratiquement deux mètres carrés et qui contient environ 300 millions de cellules. Comprendre la peau constitue la clé d’une routine de beauté sur mesure qui vous aidera à avoir de l’allure et à se sentir bien."

Je suis ce qu’il y a de plus profond chez l’homme.

PAUL VALÉRY (1871-1945)

Notre corps compte cinq voies d’élimination majeures : le foie, les reins, les intestins, les poumons et la peau.

Ces organes participent à élimination des toxines de l’organisme.

Jusqu’au siècle dernier, la peau finissait souvent en bien mauvais état : flétrie, usée, ridée, parfois abîmée ou détruite par des maladies ou des traitements. La plupart du temps, elle était considérée comme une enveloppe juste bonne à entourer ou protéger.

De nos jours, elle est organe de relation et de séduction. De nombreux individus se sentent plus sûrs d’eux avec une peau hâlée ou maquillée.

La peau est l’un des lieux privilégiés de l’expression émotionnelle car elle exprime ce qu’on ne peut formuler avec des mots. Elle possède donc une fonction symbolique et a toujours fait l’objet de traditions particulières. De nombreuses religions n’autorisent pas à entrer dans un lieu de culte en short ou les bras nus. Elles y voient un manque de respect.

Les problèmes de peau trahissent nos difficultés de vécu par rapport au monde extérieur. Il s’agit de réactions qui se manifestent face aux agressions réelles ou supposées que nous ressentons de l’extérieur. Parfois, certains conflits enfouis et non exprimés par la parole s’extériorisent à travers des problèmes de peau.

La peau de nos muscles enregistre nos expériences et nos émotions. C’est pourquoi le toucher ou certains massages donnent des résultats étonnants dans les maladies de peau psychosomatiques.


L’épiderme

C’est la partie visible et celle que l’on peut toucher. Dépourvue de nerfs et de vaisseaux sanguins, elle est constituée de trois couches de cellule.

la peau en quelques chiffres:

La peau représente l’organe le plus lourd et le plus étendu du corps humain.

Elle pèse 3 kg et mesure environ 2 m2.

Sur 1 mm2, on recense :

  • 3 vaisseaux sanguins ;

  • 12 nerfs ;

  • 1 dizaine de glandes sudorales ;

  • 1 million de microbes.

La première couche de l'épiderme, la couche basale ondulé

On lui attribue plusieurs fonctions:

  • la réabsorption d’une grande partie des déchets cellulaires et des résidus métaboliques ;

  • l’oxydation des acides gras et des graisses ;

  • la fabrication de la vitamine D à partir du cholestérol résiduel ;

  • le rejet des déchets inutilisables à l’origine de la couche épidermique superficielle ou couche cornée… En d’autres termes, il s’agit de la kératinisation.

L'épiderme joue un rôle fondamental dans la régénération de l’épiderme en cellules jeunes. On la qualifie de « glande anti-carentielle » en raison des innombrables bénéfices qu’elle apporte au corps.

Si elle est envahie par les déchets, elle les expédie à la surface, provoquant des excroissances comme des verrues ou des plaques.

Excroissances comme des verrues ou des plaques

De nombreux produits d’hygiène peuvent entraver son bon fonctionnement : les produits antitranspirants, des cosmétiques synthétiques, l’alcool, l’éther, les déodorants, des astringents, des cicatrisants, des antiseptiques ou encore des antibiotiques.

Nos extrémités sont souvent exposées à des frottements (chaussures) ou à des traumatismes répétés. On constate que la peau s’épaissit, en particulier sur la plante des pieds ou la paume des mains. Il suffit d’observer sa plante des pieds à certaines périodes pour constater l’apparition de corne.

Les cellules constitutives de la première couche s’appellent des kératinocytes. Ces cellules protectrices, en se développant, fabriquent de la kératine. Cette substance, issue d’acides aminés soufrés, contient de la cystine qui solidifie cette première couche.

Les cellules, dites germinatives, se divisent pour laisser la place à des cellules plus jeunes qui, en remontant, repoussent les anciennes sous forme de pellicules ou de cellules cornées.

Ces cellules « momifiées » font office de barrière pour endiguer l’agressivité de l’environnement (microbes, chaleur, froid, soleil, pluie). Au contact de l’environnement, ces cellules s’usent puis se détachent. Lors de cette évolution, elles se modifient et constituent les cellules de la seconde couche, dites cellules de Malpighi.

La deuxième couche:

Cette deuxième couche, vivante, très fine est constituée de cellules très serrées. C’est à ce niveau qu’on trouve les cellules bronzantes. Sous l’action du soleil, elles produisent de la mélanine, autrement dit, le pigment brun à l’origine du bronzage. Chaque individu en possède environ 1 à 2 g ; selon la quantité, sa peau foncera plus ou moins. Photosensible, la mélanine s’active sous les rayons solaires. C’est en fait une réaction de défense qui se matérialise par une oxydation.

D’autres cellules surveillent l’entrée de substances extérieures provoquant deux types de réactions : une élimination de la substance ou une réaction allergique.

Les mélanocytes produisent la mélanine :

eumélamine pour les peaux foncées (noires ou brunes) ;

phaemélamine pour les peaux jaunes ou rouges.

Il existe aussi dans cette seconde couche des cellules dites de Langerhans qui jouent le rôle de sentinelles de la peau : dès qu’une substance extérieure pénètre dans l’épiderme, elles la détectent et en informent les autres cellules.

La couche cornée

Formée de minuscules cellules aplaties qui se desquament, c’est la couche la plus superficielle de l’épiderme. La desquamation se matérialise par un dessèchement et l’apparition de cellules mortes qui assurent une protection contre les rayons UV, les produits chimiques et les microbes externes.

Tous les jours, nous perdons une partie de notre revêtement cutané. Lorsque cette perte devient trop importante, elle devient visible, par exemple sous forme de pellicules sur le cuir chevelu.

La couche cornée est recouverte d’un film hydrolipidique composé de sueur et de sébum. Ce film fait office de protection quasiment imperméable et renforce sa robustesse.

Le derme

Formé de tissu élastique, fibreux et riche en vaisseaux, c’est la partie la plus vivante de la peau, celle qui remplit des fonctions essentielles. Cette deuxième couche cutanée protège et nourrit l’épiderme.

Le derme contient deux sortes de tissus :

  • le collagène qui, grâce à ses fibres résistantes et inextensibles, donne à la peau sa force et sa tension ;

  • l’élastine, constituée de fibres qui assurent l’élasticité et la tonicité de la peau. Ces fibres permettent à la peau de reprendre son état initial après étirement.

Avec l’âge, le stock de fibres élastiques diminue, et les rides apparaissent. En cas de grossesse ou de variations importantes de poids, ces fibres peuvent casser, provoquant des vergetures.

Dans le derme se trouvent également des nerfs tactiles et des glandes à travers lesquelles sont filtrés le sang et la lymphe.

Les nerfs tactiles

C’est dans le derme que l’on trouve le plus grand nombre de nerfs tactiles.

La peau renferme des terminaisons nerveuses disposées en surface ou en profondeur :

  • les corpuscules de Meissner, sensibles aux contacts, se situent dans la paume des mains et la plante des pieds ;

  • les corpuscules de Golzi-Mazzoni sont sensibles au froid ;

  • les corpuscules de Krause et Ruffini sont sensibles à la chaleur ;

  • les corpuscules de Vater-Pacini jouent un rôle dans les pressions.

Les glandes sudoripares

La partie inférieure d’une glande sudoripare ressemble à une pelote de laine entourée d’un réseau de nombreux capillaires. Chargées d’une partie de la fonction épurative de la peau, ces glandes éliminent la sueur. On en recense 300 à 500 par cm2 de peau, soit 3 millions pour une surface de 5 m2.

La sueur contribue à réguler la température corporelle par évaporation. Selon le climat, les boissons absorbées ou la circulation sanguine, la peau élimine en moyenne un litre d’eau par jour par leur intermédiaire.

Les reins et la peau sont intimement liés. Plus on urine et moins on transpire. Inversement, si la fonction rénale est diminuée ou bloquée, la peau prend la relève avec une augmentation de la transpiration plus ou moins salée.

Les glandes sudoripares dépendent du système neurovégétatif, ce qui explique les phénomènes de transpiration en cas d’émotions ou de sentiments. Il en existe de deux types :

  • les glandes dites apocrines : elles se situent dans les régions axillaires, génitales, anales et ombilicales. À la puberté, elles sécrètent une sueur grasse et odorante à but sexuel ;

  • Les glandes dites eccrines : elles se situent un peu partout (sauf sur certaines parties génitales comme la face interne du prépuce, le clitoris, les petites lèvres) et produisent une sueur classique.

Les glandes sébacées

On en recense environ 250 000. Les glandes sébacées rejettent du sébum, une substance plus grasse et plus toxique que la sueur, qui rend la peau souple et imperméable. Le front, les ailes du nez, la nuque et la poitrine en contiennent le plus.

Certaines de ces glandes s’ouvrent directement sur la peau, un peu comme un sac qui déverse le produit de sa sécrétion dans un canal. Ce canal s’ouvre sur le poil. Le sébum graisse le poil et empêche l’épiderme de se dessécher. L’ensemble est appelé follicule pilo-sébacé.

L’hypoderme

L’hypoderme stocke les déchets et les résidus de l’activité de nos cellules ainsi que les graisses sous forme de petits coussins graisseux situés sous le derme. Son rôle se rapproche de celui d’un isolant thermique. En cas de défaillance des émonctoires, les cellules de l’hypoderme se gonflent et le corps se déforme. C’est le signe d’une maladie.

Les principales fonctions de la peau

Protéger

La peau permet deux sortes de protection :

la protection mécanique : grâce à la couche cornée et à l’hypoderme, la peau protège nos muscles, nos vaisseaux sanguins, nos os et nos viscères des agressions extérieures comme les coups, les chocs ou les frottements… ;

la protection thermique : grâce aux mélanocytes, la peau nous protège des effets pernicieux des rayons ultraviolets du soleil à fortes doses.

Réguler

Grâce à son système vasculaire et aux phénomènes vasoconstricteurs ou dilatateurs et ses glandes sudoripares, la peau assure une régulation thermique constante.

Immuniser

La peau est un important organe qui nous immunise de plusieurs façons :

par le pH : pour qu’il reste acide, c’est-à-dire pour qu’il assure une protection immunologique contre les microbes, le pH de la peau doit se situer entre 4,8 et 5,5. C’est pourquoi il est conseillé d’utiliser des savons au pH acide ou neutre pour ne pas décaper sa peau. Il existe dans le corps des zones moins acides, donc plus exposées aux infections et aux mycoses : aisselles, aines, région anale.

par le mélange de sueur et de sébum qui recouvre la peau en permanence (appelé film hydrolipidique), sauf en cas d’utilisation excessive de savon corrosif ou basique, de cosmétiques ou de déodorants alcoolisés. Son rôle consiste à empêcher la pénétration ou l’installation d’hôtes étrangers ou vecteurs de maladies.

par la flore cutanée : sur sa surface, la peau possède des micro-organismes protecteurs qui empêchent la prolifération des microbes.

Selon de récentes recherches, certaines cellules spécialisées réagissent en cas d’invasion de maladies grâce au fait qu’une partie des lymphocytes T soit localisée sur la peau.

La destruction de la flore cutanée, la modification du pH, le blocage des sécrétions de sueur et de sébum prédisposent le terrain cutané à de nombreuses affections.

Respirer

La peau respire, puisqu’elle absorbe de l’oxygène et rejette du gaz carbonique, certes en faible quantité, mais son rôle est indispensable dans la fonction respiratoire.

Réagir

Grâce à ses milliards de corpuscules tactiles, la peau est l’organe du toucher.

Les informations qu’elle nous donne sur notre milieu interne (douleur, piqûre, chatouillement) ou sur notre milieu environnant (chaleur, froid, etc.) nous font réagir en une fraction de seconde.

La sensibilité tactile varie en fonction des zones. Les doigts, la paume des mains ou le bout de la langue sont des zones où la sensibilité atteint son niveau maximum.

Par son intermédiaire, il est possible d’exciter, de réguler ou de calmer le mouvement et la sécrétion de nos organes internes. Les réflexologues utilisent d’ailleurs cette propriété réflexe dans leurs méthodes.

La peau est reliée au système neurovégétatif. Cela explique pourquoi une variation psycho-émotionnelle modifie son état.

Épurer

Par l’intermédiaire de ses glandes sébacées et sudoripares, la peau permet une épuration de notre milieu interne, encrassé par les transformations cellulaires ou digestives, par des restes de médicaments ou d’aliments.

Pour solliciter ce filtre, il faut… transpirer ! L’exercice physique reste le moyen le plus approprié car il stimule nos deux types de glandes cutanées. Ce qui n’est pas le cas du sauna, du hammam ou du bain chaud qui ne stimulent que les glandes sudoripares et n’éliminent donc que les surcharges cristalloïdales.

TRANSFORMER

Le soleil, astre de vie, possède à petites doses des effets bénéfiques. L’exposition solaire permet à la peau de synthétiser de la vitamine D à partir du cholestérol.

Filtrer

Le filtre cutané contient des vaisseaux sanguins qui possèdent la faculté de se contracter (c’est la vasoconstriction) et de se dilater (on parle de vasodilatation). Ces phénomènes permettent la circulation du sang et donc son épuration au niveau des glandes cutanées, ainsi qu’une meilleure nutrition des tissus.

Absorber

Grâce à ses nombreux vaisseaux capillaires, la peau absorbe les substances avec lesquelles on l’enduit : pommades, crèmes, médicaments, oligo-éléments. Elle ingère également les produits toxiques. Il faut donc observer la plus grande prudence en utilisant des produits cosmétiques, des crèmes ou des pommades.

Dans un autre registre, la peau reste un magnifique récepteur et transformateur. Les contacts physiques, les massages, les discussions entre amis et les rapports psychologiques harmonieux sont indispensables pour se sentir bien.






Nous partons sur le principe, que si l'être humain remplit toutes les conditions favorables, (son environnement, son alimentation, l'entretien de son corps et de son esprit) il a tout le potentiel pour être en bonne santé !