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Mieux se protéger de la pollution urbaine grâce à la Nutrition


La mauvaise qualité de l’air respiré en ville est une cause majeure de la survenue de maladies respiratoires chroniques et par extension de décès, à tel point qu’en 2014 l’Organisation Mondiale de la Santé a fait de la pollution atmosphérique un des plus grands facteurs de risque sanitaire au monde. Certains pays ont depuis réalisé d’importantes campagnes publicitaires de santé pour prévenir leurs habitants des risques encourus et indiquer comment les contrer ou les diminuer.

Cette prévention fut relativement faible en France, du moins concernant le volet nutritionnel. Il est vrai que les grandes villes de l’hexagone semblent moins polluées que certaines mégalopoles étrangères, mais la propreté de l’air respiré peut s’avérer médiocre par endroits. Il semble alors intéressant de savoir optimiser son alimentation afin de contrer les risques de maladies associés.

Cet article représente un bref état des lieux, sans aller dans le détail, des polluants rencontrés dans la vie de tous les jours et des nutriments les plus à même de nous en protéger.

Les principaux risques pour la santé

La majorité des polluants extérieurs provient de sources anthropiques (relatives à l’Homme) comme les émissions des véhicules, la combustion de matières fossiles, la cuisson ou les processus industriels. Cette pollution peut causer des dommages lorsqu’elle est en contact avec les voies respiratoires et la peau.

Certains polluants peuvent s’accumuler dans le sang et être distribués dans les organes digestifs simplement après inhalation. Ils peuvent aussi agir sur l’extérieur du corps en étant liés par exemple à la progression des maladies inflammatoires cutanées. L’air pollué contribue non seulement à la prévalence des maladies pulmonaires chroniques mais aussi à l’apparition de celles-ci. Par exemple, l’exposition à des polluants atmosphériques peut favoriser l’apparition de l’asthme, une des affections respiratoires chroniques les plus répandues.

Ce n’est malheureusement pas tout, un groupe international d’experts réunis en 2013 à Lyon, au Centre Internationale de Recherche sur le Cancer, a classé à l’unanimité la pollution de l’air extérieur et ses particules comme étant cancérogènes pour les humains. En 2018, des chercheurs canadiens ont estimé que 20% des morts prématurées étaient causées par la piètre qualité de l’air respiré, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Les polluants les plus rencontrés au quotidien

Il existe une multitude de polluants pouvant se retrouver dans notre environnement proche, que ce soit au travail, au Les phtalates

Les phtalates sont des polluants répandus tant dans l’air intérieur que dans l’air extérieur. Ils sont principalement ajoutés aux plastiques pour accroître leur flexibilité, leur transparence et leur durabilité.

Des scientifiques supposent que ces contaminants forment une source importante de pollution pour les consommateurs en raison d’une contamination alimentaire par l’emballage, avec un effet accru si le produit doit se chauffer au four à micro-ondes. Leurs conséquences sur la santé s’observent notamment par une baisse du système immunitaire et des inflammations de la peau.

Les particules de matière ou particules fines

Ces particules sont issues d’un mélange complexe présent dans l’air, souvent composé de poussières, saletés, suies, fumées ou gouttelettes liquides en suspension.

En raison de l’urbanisation et des processus industriels, les particules fines sont largement impliquées dans la pollution ambiante et sont associées à une augmentation de la mortalité prématurée. Leurs effets sur la santé sont très nombreux car, au-delà de l’atteinte cutanée et pulmonaire, ils peuvent joindre la circulation sanguine et s’accumuler dans plusieurs organes avant de les détériorer.

Les hydrocarbures aromatiques polycycliques

Les HAP sont générés pendant la combustion incomplète de matières organiques et peuvent former des mélanges complexes avec les particules ou les gaz en suspension dans l’air.

La majorité provient des vapeurs de goudron, des gaz d’échappement ou encore des fumées de cigarette. Ces molécules peuvent provoquer des coupures non désirées sur les brins d’ADN cellulaires et induire la prolifération des cancers ainsi qu’une diminution conséquente du volume expiratoire maximal.

Le dioxyde d’azote

Le NO2 est considérée comme un marqueur important de la pollution atmosphérique, il est principalement généré par la combustion des véhicules à moteur et par les activités industrielles. Une exposition courante peut augmenter l’inflammation systémique chez les patients atteints de maladies respiratoires chroniques et cet effet est multiplié chez les fumeurs.

Nutrition et protection

Il est connu que la nutrition joue un rôle essentiel dans la prévention et la prise en charge des maladies chroniques, mais elle est aussi capable de contrer la toxicité liée aux polluants organiques. Il est tout de même judicieux d’être critique envers certaines informations et de ne pas oublier que les nutriments, y compris les plus sains, peuvent potentiellement atteindre une dose toxique pour l’organisme. Lorsque ceci arrive, les effets jusque-là bénéfiques s’inversent.

La vitamine A et les caroténoïdes

La vitamine A, en son rôle d’antioxydant, serait capable d’améliorer la prévention voire le traitement de l’asthme en régulant le stress oxydatif causé par l’inhalation de certains polluants comme par exemple le NO2, ou en ayant des effets directs sur le système immunitaire et la régulation de la sécrétion d’interleukines.

sein du foyer ou simplement dans la rue. Parmi ces molécules toxiques, celles ci-dessous sont les plus rencontrées.

Des chercheurs ont démontré que la supplémentation en lycopène (un caroténoïde) pouvait réduire l’inflammation des voies respiratoires et que l’apport alimentaire en vitamine A sous ses différentes formes était inversement corrélé à l’asthme et sa gravité.

Selon l’American Institute for Cancer Research, les aliments riches en vitamine A, particulièrement en caroténoïdes pourraient protéger contre l’apparition du cancer des poumons. Néanmoins cette même vitamine est capable d’augmenter la prévalence de ce carcinome lorsque consommée à des doses trop élevées (dose toxique).

La vitamine D

Chez les individus asthmatiques, les taux normaux de vitamine D sont corrélés à un meilleur contrôle de l’asthme, ainsi la supplémentation peut jouer un rôle important chez ces personnes lorsqu’elles sont carencées et sujettes à un environnement polluant.

Une faible concentration sanguine en 25-hydroxyvitamine-D (marqueur de la vitamine D dans le sang) est également associée à une diminution de la fonction pulmonaire et respiratoire. De plus, deux méta-analyses réalisées en 2017 par différents groupes scientifiques ont démontré de manière significative que les individus ayant un taux sanguin normal de vitamine D étaient moins à risques de contracter un cancer des poumons, quel que soit l’environnement.

La curcumine

Cette molécule issue du curcuma s’est révélée être un puissant agent anti-inflammatoire dans les poumons mais pas uniquement. En effet l’ajout de curcumine dans les cellules rénales par exemple a pu démontrer une forte protection contre les tumeurs causées par les gaz d’échappement. Des essais précliniques ont également montré que la curcumine pouvait empêcher l’apparition des lésions de l’ADN associées aux polluants organiques.

Une étude ayant été réalisée sur près de 2500 individus divisés en 3 groupes (fumeurs actifs, fumeurs passifs et non fumeurs) a démontré que ceux qui consommaient régulièrement du curry ou du curcuma avaient une meilleure fonction et protection pulmonaire par rapport à ceux qui n’en mangeaient pas ou peu. Le volume expiratoire forcé était supérieur de 9,2% dans le groupe des fumeurs actifs, 10,3% dans le groupe des fumeurs passifs, et 1,5% dans le groupe des non-fumeurs. Ces effets pourraient alors favoriser la protection contre les maladies chroniques pulmonaires.

Les omega-3

Des chercheurs utilisant des huiles oméga-3 pour combattre les effets de la pollution ont démontré que ces lipides prévenaient et amélioraient l’inflammation pulmonaire causée par les particules de matières ainsi que l’inflammation intestinale causée par les métaux lourds. Ces acides gras poly-insaturés préviendraient également le risque de survenue de l’asthme en exerçant un effet protecteur anti-inflammatoire des voies respiratoires.

Il existe bien d’autres molécules potentiellement capables de protéger l’organisme humain des polluants se trouvant dans l’air mais des recherches supplémentaires spécifiques seraient souhaitables. Les nutriments évoqués dans cet articles sont très étudiés par le monde scientifique et relativement faciles à trouver dans l’alimentation.

https://www.nouvellesduweb.com/sante/mieux-se-proteger-de-la-pollution-urbaine-grace-a-la-nutrition/