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Endocrine

Si la personne est malade, nous ne soignons pas la maladie;

il y a des médecins pour cela,

mais nous recherchons la cause et nous faisons notre maximum pour l'aider à retrouver le bon équilibre!

Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui altèrent la régulation hormonale du corps humain, mais aussi sur les autres espèces végétales ou animales, même à très faible dose. Ils sont susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la santé et d’être responsables dans la survenue de cancers, hyperactivité, diabète de type 2, mais aussi de l’altération de plusieurs fonctions de l’organisme. Pendant la vie foetale et la petite enfance, les perturbateurs endocriniens peuvent avoir le plus d'impact sur la santé car l'organisme est en construction et particulièrement vulnérable.

Les aliments peuvent contenir des pesticides, notamment les fruits, les légumes et les céréales. Mais les pesticides ne sont pas les seuls perturbateurs endocriniens présents dans l’alimentation.

Le bisphénol A

Le bisphénol A (BPA) est un composé organique de la famille des aromatiques qui a été interdit en France depuis 2015 dans tous les contenants alimentaires. L'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) l’a aussi classé en 2017 parmi les « substances extrêmement préoccupantes » du règlement REACh, en tant que perturbateur endocrinien. Ce perturbateur se trouvait notamment dans les boites de conserve, les canettes, les bouteilles de plastique et même les biberons. Depuis son interdiction, le BPA est souvent remplacé par le bisphénol B ou le bisphénol S. Mais ils sont tous les deux aussi nocifs.

Les phtalates

D’autres perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans les emballages alimentaires, notamment en matière plastique, sont les phtalates. Les phtalates sont des substances chimiques qui ont pour particularité de pouvoir assouplir des matériaux comme le plastique. Toutefois, lorsqu’ils sont utilisés pour les emballages, ils peuvent migrer dans les aliments, surtout lors d’un passage au four à micro-ondes. Ces substances ont été classées cancérogènes et reprotoxiques (c’est-à-dire toxiques pour les organes reproducteurs) par l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) qui considère que "leurs effets nocifs portent essentiellement sur la fertilité, le développement du foetus et du nouveau-né."

Les polychlorobiphényles (PCB)

Les emballages ne sont pas les seules sources d’exposition aux perturbateurs endocriniens. Certains aliments eux-mêmes contiennent un polluant industriel fabriqué dans les années 1930 et utilisé comme isolant électrique, le PCB (pour polychlorobiphényle). Ces substances sont dans le sol et les eaux. Les poissons en contiennent et dans de plus fortes concentrations dans les poissons gras comme le saumon car les PCB sont stockés dans les graisses. Les PCB présents dans le sol sont absorbés par les plantes et contaminent ainsi les herbivores (vache, chèvre, volaille…). Ils se retrouvent alors dans les aliments consommés comme la viande, le lait et les oeufs. Ces substances ont été interdites depuis 1987 parce qu’elles provoquaient des anomalies de croissance, des malformations chez les nouveau-nés et des dérèglements de la fonction reproductrice et immunitaire.

Les dioxines

Les dioxines sont issues des processus industriels, mais elles peuvent également être générées par des phénomènes naturels comme les éruptions volcaniques. Elles sont aussi des sous-produits dans la production des pesticides. On retrouve les dioxines partout sur la planète et dans tous les milieux. Les concentrations les plus importantes ont été découvertes dans le sol, mais aussi dans les aliments comme les produits laitiers, la viande, les poissons et les crustacés.

Lors d’une brève exposition à de fortes concentrations, les dioxines peuvent entraîner des lésions dermiques comme la chloracné ou l’apparition de taches sombres sur la peau et des dysfonctionnements de la fonction hépatique.

En cas d’exposition plus longue, les effets peuvent être : la perturbation et la dégradation du système immunitaire, du système nerveux, du système endocrinien et des dysfonctionnements de la reproduction.

Nous partons sur le principe, que si l'être humain remplit toutes les conditions favorables, (son environnement, son alimentation, l'entretien de son corps et de son esprit) il a tout le potentiel pour être en bonne santé !